Combien de Français sont-ils atteints de calvitie ?
Selon l’IFOP, la calvitie touche environ 13 % des Français, soit près de 8,5 millions de personnes. Les hommes sont davantage concernés : avant 65 ans, 25 % d’entre eux en souffrent, contre seulement 2 % de femmes.
Quand parle-t-on de calvitie ?
La calvitie est aussi parfois nommée alopécie. En fait, comme l’explique Doctissimo, l’alopécie peut correspondre à une chute de cheveux soit partielle (perte), soit totale (absence). C’est dans ce dernier cas que l’on parle normalement de calvitie. Cependant, ce terme est aussi utilisé pour désigner la perte de cheveux sur une partie du crâne seulement (calvitie partielle).
L’alopécie androgénétique est la cause la plus fréquente de calvitie. Elle peut débuter tôt (parfois dès la puberté). Ce phénomène s’accroît avec l’âge. Après 65 ans, la proportion d’hommes atteints de calvitie passe à 30 %. Les femmes, elles, sont à peine plus nombreuses (3 %).
Pourquoi développe-t-on une alopécie androgénétique ?
Deux facteurs associés sont incriminés dans sa survenue :
- Une prédisposition génétique ;
- L’action des androgènes (hormones sexuelles mâles, présentes en infime quantité chez la femme), et tout particulièrement la dihydrotestostérone (DHT).
Lorsque le terrain génétique est favorable, les follicules pileux du cuir chevelu sont particulièrement sensibles à l’action de ces hormones. Conséquence ? Une accélération des cycles de pousse du cheveu. Les 20 à 25 cycles de reproduction des follicules pileux, censés se répartir tout au long de la vie, s’épuisent alors en quelques années seulement.
Comment l’alopécie androgénétique se manifeste-t-elle ?
Chez les hommes atteints d’alopécie androgénétique, les cheveux situés sur le dessus du crâne – l’ensemble de cette zone ou uniquement au niveau des tempes ou de la tonsure – commencent à s’affiner. Ils perdent également de leur pigmentation. Au fil du temps, ces cheveux laissent place à un duvet, qui finira à son tour par disparaître. Dans l’alopécie androgénétique, la perte capillaire est localisée : elle n’entraîne jamais de calvitie totale.
Les femmes, pour leur part, constatent une perte de cheveux moins marquée. Celle-ci touche en principe tout le dessus du crâne, mais contrairement à ce qui se passe chez l’homme, les cheveux ne disparaissent jamais totalement. Ils deviennent simplement clairsemés. Souvent, ce phénomène apparaît à la ménopause.
Quels remèdes contre la calvitie ?
Différents traitements permettent de ralentir la chute des cheveux et de stimuler leur pousse :
- Le Minoxidil (en application locale) ;
- La cystine (seule ou associée à de la vitamine B6) ;
- Le Finastéride.
Les premiers résultats s’observent après plusieurs mois et tout traitement doit être poursuivi indéfiniment. À défaut, le patient en perd tous les bénéfices retirés (retour du cuir chevelu à l’état initial).
Une prise en charge pour la greffe de cheveux ?
Certains hommes, complexés par leur calvitie, entreprennent une implantation capillaire. Cet acte chirurgical étant considéré comme esthétique, et non médical, la Sécurité sociale ne le rembourse pas. Certaines complémentaires santé peuvent, toutefois, le prendre en charge. Renseignez-vous.
L’assurance santé chez Direct Assurance
Bénéficiez du meilleur d’une assurance santé : remboursement en 48h, carte de tiers payant, espace en ligne, conseillers santé… Profitez également de nombreux services comme la téléconsultation médicale 24h/24. Choisissez enfin vos garanties pour une offre personnalisée à prix serré.
