picto

Ma santé au quotidien

Conditionnement et étiquetage des médicaments : peut mieux faire

L’Assurance Maladie ne rembourse pas une séance chez le podologue. Pour couvrir les dépenses de santé liées à vos pieds, une option reste possible : la souscription d’une complémentaire santé.

Médicaments : une présentation encore trop souvent inadaptée

Pour dresser leur dernier rapport en date, les experts de Prescrire ont passé au crible pas moins de 190 conditionnements. Ils ont établi plusieurs constats : dans de nombreux cas, la présentation nuit à l’identification des médicaments, ainsi qu’à leur bon usage.

Une mauvaise visibilité de la DCI

Créée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la dénomination commune internationale (DCI), correspond au principe actif du médicament. En dépit des recommandations émises par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en 2018, celle-ci est occultée dans près de la moitié des cas au profit du nom commercial (par exemple, mise en avant de « Doliprane » au lieu de « paracétamol »).

Un manque de sécurité au niveau du contenant

L’omniprésence de flacons vrac et de plaquettes dépourvues de film de sécurité, ainsi que l’absence de bouchons de sécurité sur certains médicaments présentés sous forme liquide, pose un autre problème majeur. Pour ces types de conditionnements, les enfants sont particulièrement exposés au risque d’ingestion accidentelle et d’intoxication en cas de surdose.

Insuffisance de plaquettes unitaires

L’usage de plaquettes unitaires prédécoupées pour les gélules et comprimés est encore trop peu privilégié. Pourtant, cette forme de conditionnement aide à identifier le médicament – surtout lorsque la plaquette est ôtée de sa boîte – puisqu’au dos, à chaque emplacement, sont reportées toutes les informations utiles (DCI, nom commercial, numéro de lot, date de péremption).

Des anomalies d’impression

Dans son bilan annuel, Prescrire pointe aussi du doigt un décalage d’impression des mentions utiles susmentionnées à l’arrière des plaquettes. Cela complique, voire rend impossible l’identification du médicament en cas de découpage.

Quelques bons points

Pour autant, le tableau n’est pas entièrement négatif. Les spécialistes de Prescrire approuvent, en particulier, la visibilité des mentions d’avertissement permettant au patient de connaître, en un coup d’œil, la posologie à respecter, ainsi que la fréquence quotidienne de prise.

Ils saluent également la présence de dispositifs de protection d’aiguilles (de type embouts, capuchons) qui permettent, tant aux patients et à leur entourage qu’aux soignants, d’éviter de se piquer accidentellement après injection.

Votre tarif d’assurance santé en quelques clics !
En 5 min, personnalisez votre assurance santé et obtenez le prix le plus serré

Pour aller plus loin...

Conditionnement des médicaments, un problème qui n’est pas nouveau. En 2012 déjà, Prescrire alertait, dans un communiqué, sur la dangerosité des conditionnements mal conçus et du mauvais étiquetage, à l’origine d’erreurs médicamenteuses potentiellement graves. Comme l’indique la Caisse Primaire d’Assurance Maladie des Pays la Loire sur son site Accident Médicaments, les accidents liés aux médicaments sont responsables, chaque année en France, de 130 000 hospitalisations et 7 500 décès. Les admissions aux urgences pour ce motif concerneraient 10 à 20 % de la population âgée de 65 ans et plus.

L’assurance santé chez Direct Assurance

Bénéficiez du meilleur d’une assurance santé : remboursement en 48h, carte de tiers payant, espace en ligne, conseillers santé… Profitez également de nombreux services comme la téléconsultation médicale 24h/24. Choisissez enfin vos garanties pour une offre personnalisée à prix serré.

Autres articles sur le même sujet
Défiler en haut de page