5 infections à éviter pendant la grossesse

1. Le cytomégalovirus, un virus passant souvent inaperçu

Très répandu, le cytomégalovirus (CMV) est dû à un Herpèsvirus. D’après le Manuel MSD, cette infection est souvent asymptomatique, cela peut donc ne pas être repéré dans de nombreux cas. Elle peut, parfois, provoquer de la fièvre, de la fatigue, ou d’autres symptômes comme la cécité chez les personnes présentant un système immunitaire affaibli.

L’infection à CMV peut également être dangereuse pour les fœtus. Le cytomégalovirus peut notamment provoquer le décès in utero ou à la naissance. La plupart du temps, le nouveau-né ne présente aucun symptôme. Néanmoins, le CMV peut être à l’origine de séquelles neurologiques ou d’une surdité, pour environ 1 enfant sur 10.

2. La toxoplasmose, une infection rare mais pas anodine

Habituellement peu dangereuse chez l’adulte, la toxoplasmose transmise durant la grossesse peut toutefois entraîner des répercussions sur l’enfant. D’après Libération, 0,7 % des femmes enceintes entrerait en contact avec Toxoplasma gondii, le parasite responsable de l’infection.

Un tiers d’entre elles le transmettrait à leur fœtus. 9 fois sur 10, la transmission est sans conséquence sur la santé de l’enfant. Des troubles psychomoteurs ou visuels sont constatés dans 10 % des cas. Il est conseillé de surveiller son alimentation en évitant par exemple les viandes crues, les produits à base de lait cru, et en lavant soigneusement les fruits et légumes.

3. La rubéole, une maladie contagieuse mais évitable

Cette maladie virale était auparavant très fréquente. Désormais, la rubéole survient rarement, en raison notamment de la vaccination ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole). Ce vaccin est d’ailleurs obligatoire pour les nouveau-nés depuis le 1er janvier 2018.  

D’après l’Assurance Maladie, elle est habituellement sans gravité, mais peut avoir de lourdes conséquences chez la femme enceinte. En effet, si la rubéole survient avant la 18e semaine d’aménorrhée, elle peut perturber la grossesse et le développement du fœtus. S’il contracte la rubéole in utero, le fœtus risque des problèmes oculaires, auditifs ou encore cardiaques.

4. La varicelle, un virus à l’origine de graves complications pour le fœtus

Dans la majorité des cas, cette maladie infantile est bénigne. Elle présente des risques plus élevés chez l’adulte, en particulier chez la femme enceinte. Contractée pendant la grossesse, la varicelle peut entraîner des complications d’ordre respiratoire chez la future mère.

Selon Santé Magazine, ce virus transmis au fœtus entre la 8e et la 20e semaine d’aménorrhée entraîne des risques de malformations neurologiques. Lorsque la varicelle est contractée en fin de grossesse, les risques pour le bébé sont nombreux. En effet, la varicelle néonatale peut entraîner le décès du nourrisson dans 30 % des cas. Cette varicelle néonatale peut mettre la santé du bébé en danger et conduire dans 30 % des cas à son décès. Il existe néanmoins des moyens d’éviter la contamination, limitant ainsi les cas graves.

5. La listériose, une bactérie dangereuse d’origine alimentaire

Cette infection due à la bactérie Listeria monocytogenes se contracte par le biais de l’alimentation. D’après le Ministère de la Santé et de la Prévention, les aliments concernés sont essentiellement les produits laitiers comme les fromages au lait cru, certaines charcuteries, les produits de la mer et les végétaux.

La bactérie provoque de la fièvre, des maux de tête, ou encore des troubles digestifs. Lors de la grossesse, elle peut traverser le placenta et infecter à son tour le fœtus. Parfois, l’infection à la listériose peut provoquer un avortement spontané, le décès du fœtus in utero, ou déclencher la naissance prématurément.