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Rugby : un sport qui présente de gros risques selon une étude

Les joueurs de rugby seraient exposés à des risques élevés pour leur santé. En effet, une étude révèle que le développement des maladies neurodégénératives serait plus fréquent chez ces individus.

Des risques de maladie neurodégénérative 2,5 fois plus élevés chez les anciens rugbymen

 

Les anciens joueurs internationaux de rugby auraient davantage de risques de développer une maladie neurodégénérative, comparativement à la population générale. En effet, d’après 20 Minutes, une équipe de l’université de Glasgow a obtenu des résultats significatifs en ce sens lors d’une étude.

Les chercheurs ont comparé 412 anciens joueurs internationaux de rugby avec 1 200 individus issus de la population. Durant l’étude, 30 % des individus suivis sont décédés. Selon les données, l’âge moyen de décès des anciens joueurs de rugby était de 79 ans, contre 76 ans pour le groupe contrôle. Cela permet avant tout de constater que ces anciens rugbymen ont vécu plus longtemps. Les résultats de leur étude leur ont permis d’obtenir d’autres conclusions au sujet de ces joueurs, notamment de leur santé cérébrale :

- Ils présentent 2,5 fois plus de risques de développer une maladie neurodégénérative ;

- Le risque de développer la maladie de Parkinson est 3 fois plus élevé dans cette population ;

- Ils ont 15 fois plus de risques de développer la maladie du motoneurone, une maladie dégénérative caractérisée par des troubles de la motricité et une paralysie progressive.

D’autres études menées précédemment s’étaient déjà intéressées aux liens entre maladies neurodégénératives et commotions cérébrales éprouvées par les joueurs de rugby. Ces conclusions seraient similaires aux résultats obtenus.

 

Un sport risqué pour les joueurs amateurs comme professionnels

 

Les risques ne se limiteraient pas aux joueurs de rugby professionnels. En effet, l’étude s’est principalement portée sur d’anciens joueurs amateurs. Par ailleurs, selon Midi Libre, la position des joueurs sur le terrain n’aurait aucune répercussion sur le risque de développer une maladie neurodégénérative. 

Des mesures de prévention ont été mises en place par la ligue nationale de rugby (LNR) pour les matchs. Destination Santé précise que 1/5e des commotions cérébrales surviendrait lors des entraînements. Il conviendrait donc d’adapter les mesures aux périodes d’entraînement. Sur Sénat.fr, il est possible de noter par exemple l’interdiction du plaquage au-dessus de la ceinture et le double plaquage, ou encore la volonté de modifier les catégories, notamment par rapport à l’âge.

De même, un carton bleu peut être adressé à un joueur présentant des signes de commotion. Le Mondial féminin 2022 prendra en compte les commotions : la fédération de rugby a décidé de faire porter aux joueuses un protège-dents connecté permettant d’obtenir des données pour une étude sur les commotions.

 

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Pour aller plus loin...

Les sports de contact exposent davantage aux blessures du cerveau : selon Pourquoi Docteur, un tiers des personnes ayant pratiqué un sport de contact comme la boxe, la lutte, ou le rugby présentent des signes d’encéphalopathie traumatique chronique. Des traumatismes crâniens répétés auraient en effet un impact sur la dégradation des cellules du cerveau. Cette pathologie entraînerait donc des dysfonctionnements cognitifs.

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