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Ma santé au quotidien

Le sport collectif améliore la santé mentale des enfants

Pratiquer un sport collectif aiderait les enfants à se sentir bien dans leur tête. A contrario, les jeunes pratiquant un sport individuel seraient plus sujets au stress, surtout comparés aux non-sportifs. C’est l’étonnant constat dressé récemment par des chercheurs américains.

Plus de 11 000 jeunes sportifs à l’étude

 

D’une manière générale, le sport est bon à la fois pour la santé physique et mentale. Pour autant, un nombre croissant de sportifs de haut niveau se livrent sur le mal-être qu’ils ressentent, rapporte le journal Ouest France. Pour tenter de comprendre, les chercheurs de l’université d’État de Californie ont interrogé plus de 11 235 jeunes sportifs âgés de 9 à 13 ans (et leurs parents). Objectif ? Évaluer leur santé mentale, en fonction du sport pratiqué. En tout, l’étude aura duré 10 ans.

Les résultats, publiés dans la revue scientifique PLOS One, montrent que les jeunes pratiquant un sport collectif ont moins de risques de développer des problèmes de santé mentale. Par rapport à ceux pratiquant un sport individuel, les signes d’anxiété, de dépression, d’inattention ou de repli sur soi seraient inférieurs de 10 %.  Et, pour les adeptes de sports en solo, ces risques seraient augmentés de 16 % en comparaison des enfants et adolescents inactifs.

 

L’effet de groupe a du bon

 

Alors, comment expliquer ces inégalités ? Pour les chercheurs, il y a plusieurs éléments de réponse. Tout d’abord, concourir seul, sans le soutien de coéquipiers, génère automatiquement plus de stress. Certains sports, comme la danse ou la gymnastique, imposent également des critères physiques. Pour les pratiquants, la crainte du jugement est alors une source de stress supplémentaire. Celle-ci peut donner lieu à de l’anxiété sociale. À l’inverse, les sports collectifs, comme le football ou le volleyball, permettent de répartir la pression de la performance et de s’appuyer sur les autres. Ils aident, en outre, à créer et à entretenir le lien social.

 

Ne pas diaboliser non plus les sports individuels

 

Heureusement, tous les enfants pratiquant un sport individuel – à l’instar du judo ou du tir à l’arc – ne souffrent pas de problèmes de santé mentale. Certains s’épanouissent pleinement dans leur activité et se portent parfaitement bien. L’important est de communiquer avec son enfant afin, justement, de déceler un éventuel mal-être. Il faut s’assurer qu’il prenne toujours plaisir à pratiquer son activité et qu’il parvienne à bien maîtriser son stress.

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Pour aller plus loin...

L’inactivité physique chez les jeunes. Selon l’Observatoire National de l’Activité Physique et de la Sédentarité (ONAPS), une large proportion d’enfants et d’adolescents sont physiquement inactifs. Plus exactement, 37 % des 6-10 ans n’atteignent pas les 60 minutes d’activité physique par jour recommandées. Chez les 11-17 ans, ce chiffre passe à 74 %, soit plus du double. En période de vacances, 10 % des 6-10 ans ne pratiquent pas d’activité de plein air au moins 1 jour par semaine, contre 30 % les semaines d’école.

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