Les transports en commun, très néfastes pour la santé
Mal-être, burn-out, maladies cardiovasculaires… Les transports en commun seraient nuisibles à la santé physique et psychique. C’est ce que conclut une étude scientifique britannique publiée par l’Office for National Statistics (l’équivalent de l’Insee) et relayée par Le Point.
Transports en commun : un niveau de stress décuplé
Des millions de Français les empruntent chaque jour pour rejoindre leur travail. Et pourtant… Les personnes privilégiant les transports en commun pour se rendre au bureau sont beaucoup plus stressées comparées à celles qui choisissent de s’y rendre à vélo ou en voiture, par exemple.
Pour donner un chiffre, les usagers optant pour les transports en commun plutôt que la marche à pied développent trois fois plus de stress. Et, chose étonnante, le bus serait le plus anxiogène, devant le train, le tramway ou encore le métro.
Des facteurs de stress et d’anxiété multiples
L’étude met aussi en lumière le fait suivant : plus le trajet est long, plus le niveau d’anxiété des usagers grimpe en flèche. Mais bien d’autres facteurs viennent encore renforcer ce sentiment de mal-être et influencer leur degré de stress, comme :
- La densité de la population ;
- L’incertitude au sujet de potentiels retards ;
- Le sentiment d’insécurité ;
- Le bruit ;
- Les incivilités.
Ces troubles ne sont ainsi pas tant générés par les transports en commun en eux-mêmes, mais plutôt par tout ce qui gravite autour.
Des risques santé potentiellement graves
Pire, ce stress accumulé, induit par les trajets répétés en transport en commun, peut aboutir à des pathologies plus sévères. Au-delà du simple sentiment de mal-être, il augmente le risque de maladies graves, de type :
- Cardiovasculaires (AVC, infarctus du myocarde…) ;
- Infectieuses (pneumopathie, hépatite C, hépatite E, etc.).
En cause ? L’affaiblissement du système immunitaire provoqué par le stress. La qualité médiocre de l’air, du fait de systèmes de ventilation peu efficaces, n’aide évidemment pas. Le stress est également un facteur d’épuisement professionnel, ou burn-out. Or, nous le savons, le burn-out peut entraîner de nombreuses complications. Parmi elles :
- Les troubles anxieux ;
- La dépression ;
- L’isolement social (séparation, divorce, difficultés relationnelles) ;
- La perte d’emploi.
Alors, pour éviter d’emprunter les transports en commun et améliorer leur santé mentale, certains font le choix de quitter les grandes villes pour aller s’installer loin du tumulte urbain.
Pour aller plus loin...
La praticité. En 2018, selon Statista, 71 % des Français déclaraient prendre les transports en commun pour leur côté pratique. Tandis que 41 % les utilisaient pour faire des économies.
77. C’est le nombre de Français empruntant chaque seconde les transports en commun urbains, d’après Planétoscope. Cela représente pas moins de 2,44 milliards de trajets par an.
Les lignes de moins en moins fréquentées. Comme le relate le site Actu environnement, en 2022, 59 % des Français utilisent régulièrement les transports en commun. C’est bien moins comparé à 2021 (73 %). Le moyen de transport le plus utilisé reste le bus (41 % des voyageurs), ex aequo avec la voiture. Viennent ensuite le métro (26 %), le tramway (24 %), le RER et le train (13 % chacun).
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