En combien de temps pouvez-vous vendre ?
Pour Capital, le groupe Seloger a réalisé une comparaison qui dévoile les délais de vente moyens entre 2020 et 2021, en fonction des départements et des villes. On le constate : la crise sanitaire a rebattu les cartes, le télétravail se développant, cela mène cette année à des délais de vente plus courts.
21 octobre 2021
Des délais de vente peu homogènes entre régions
Le record du délai moyen le plus court pour vendre un appartement se situe en Ile-de-France, dans les départements suivants :
- 37 jours dans les Hauts-de-Seine ;
- 39 jours en Seine-Saint-Denis ;
- 45 jours à Paris et dans le Val-de-Marne ;
la durée de ce délai ayant baissé entre 16 et 19 % en moyenne entre 2020 et 2021.
C’est dans la Nièvre (197 jours), l’Allier (184 jours), et les Alpes-de-Haute-Provence (178 jours) que les vendeurs mettent plus de temps à vendre leur appartement.
Coté maison, on observe la hiérarchie suivante : 30 jours dans le Loiret, 41 jours dans le Loir-et-Cher et en Vendée, 44 jours en Ille-et-Vilaine. Comme pour les appartements, une maison située dans la Nièvre ou l’Allier mettra entre 144 et 162 jours à se vendre.
Dans tous les cas, le délai moyen de vente s’amoindrit. Tous les résultats de l’étude : capital.fr
Quels sont les effets des confinements et le développement du télétravail sur le marché immobilier ?
A la suite de la crise sanitaire, les citadins quittent les métropoles et cherchent en périphérie des logements plus grands, avec espaces extérieurs. « Le confinement a modifié la manière dont les Français envisagent leur logement. C’est un lieu où ils passent davantage de temps aujourd’hui grâce notamment au télétravail », observe ainsi le réseau d’agences immobilières Century 21. Une constatation observée dans les recherches de logement dès Août 2020. Les acheteurs potentiels avaient en effet commencé à élargir leur secteur plus largement autour des villes. Cette tendance a d’ailleurs nourri le marché immobilier 2020, à tel point qu’il a connu un nombre de transactions quasi identique à l’année 2019.
Une tendance qui se poursuit en 2021
Avec un marché immobilier qui reste tendu en 2021, et une augmentation des prix de 2,5 % depuis le début de l’année, l’activité immobilière reste solide. « Il faut rester vigilant sur l’équation évolution des prix immobiliers, chômage et taux d’intérêt, précise Philippe Buyens [directeur général du réseau immobilier Capifrance]. Si la courbe du chômage reste stable et les taux d’intérêt bas, on peut envisager un bon second semestre 2021 pour l’immobilier. Mais si les taux, les prix et le chômage remontaient, cela pourrait avoir une incidence sur l’immobilier. Avec une demande qui diminue, les prix baisseraient, en sachant que cela ne se produit jamais du jour au lendemain. » (source leprogres.fr)
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