Allergies au pollen : quelles conditions météo aggravent ce phénomène ?
La grande saison des pollens s’étend de mars à août. Par temps doux et ensoleillé ou, à l’inverse, par temps orageux, les concentrations en pollens dans l’atmosphère augmentent. Pour les personnes sensibles, les réactions allergiques gagnent alors en intensité.
La météo, seule responsable des allergies au pollen ?
Heureusement, non. Si la météo était à elle seule à l’origine d’allergies, l’ensemble de la population en souffrirait. Comme le rappelle très justement Top Santé, l’allergie est causée par deux facteurs :
- La prédisposition génétique (c’est-à-dire le fait d’avoir des cas d’allergie dans la famille) ;
- L’exposition à la substance allergène.
Comme toute allergie, l’allergie au pollen provient d’un dérèglement du système immunitaire. Reste qu’en influant sur les concentrations en pollens dans l’air, les conditions météo peuvent constituer un facteur aggravant.
Allergies au pollen : méfiance en cas de météo douce et ensoleillée et/ou de vent
Un ensoleillement important favorise la pollinisation, y compris à la fin de l’hiver et au début du printemps. Si dans le même temps, les températures sont douces, ce phénomène est encore amplifié : les plantes se développent plus rapidement et, chez certaines espèces, la pollinisation arrive en avance. L’air chaud est aussi plus léger que l’air frais. Par temps chaud et sec, les pollens circulent donc beaucoup plus facilement. C’est en partie ce qui explique qu’en hiver, les allergies sont moins fréquentes.
Le vent favorise à son tour le transport et la dispersion des pollens. Ceux-ci se déplacent alors sur de longues distances et restent également plus longtemps en suspension dans l’air. Une autre manifestation encourageant fortement la libération des pollens est l’amplitude thermique.
Les orages, autre grand ennemi des allergiques
Les orages, constituant pourtant un phénomène inverse, ne sont guère plus réjouissants pour les personnes allergiques. Car les pluies fortes projettent violemment les pollens au sol et les fractionnent en microparticules. Celles-ci pénètrent alors plus facilement dans les voies respiratoires. Cela augmente considérablement les symptômes allergiques, parfois même jusqu’à provoquer une crise d’asthme.
Malheureusement pour les allergiques, les jours d’humidité et de pluie sont leurs seuls moments de répit. En effet, lorsqu’il pleut, les pollens sont plaqués au sol. Quant aux particules de pollens encore présentes sur les plantes, elles ne seront relâchées qu’une fois le beau temps revenu.
Les principales mesures à prendre pour faire barrière au pollen
Pour limiter votre exposition au pollen, pensez à :
- Porter des lunettes de soleil ;
- Porter un masque ;
- Aérer votre logement tôt le matin ou tard le soir ;
- Vous rincer les cheveux le soir ;
- Faire sécher votre linge à l’intérieur ;
- Conduire avec les fenêtres fermées.
Pour aller plus loin...
Les autres facteurs aggravants. Le tabac et la pollution atmosphérique ont également tendance à exacerber les symptômes de l’allergie au pollen.
S’informer sur le risque pollinique. Le réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) relève en temps réel les types de pollens présents dans l’air et leur niveau de concentration (nul, faible, moyen, élevé). Vous pouvez consulter les données de votre département sur la carte interactive mise à disposition.
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