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Cancer du sein : les risques augmentent avec la pollution atmosphérique

De nombreux problèmes de santé sont liés à la pollution de l’air ambiant. Une étude menée par des chercheurs du Centre Léon Bérard a récemment conclu à un risque de cancer du sein plus élevé avec l’exposition chronique à certains polluants atmosphériques.

Projet XENAIR : une analyse des effets de 8 polluants atmosphériques


Menée durant 22 ans, l’étude XENAIR a étudié le lien entre pollution de l’air et cancer du sein. Les chercheurs se sont notamment intéressés à 8 polluants atmosphériques. D’une part, ils ont étudié les polluants ayant des propriétés xénœstrogènes, à savoir les dioxines, le benzo[a]pyrène (BaP), les polychlorobiphényles (PCB), et le cadmium. D’autre part, ils ont également porté intérêt aux polluants auxquels nous sommes exposés quotidiennement, à savoir les particules PM10 et PM2.5, le dioxyde d’azote (NO2) et l’ozone (O3). 10 444 femmes ont été suivies depuis 1990. Les chercheurs ont ainsi comparé 5 222 cas de cancer du sein et 5 222 femmes indemnes issues de la cohorte nationale E3N.


Cancer du sein et pollution atmosphérique : entre 8 et 19 % de risques en plus


D’après les résultats de l’étude, publiés sur le site du Centre Léon Bérard, 5 polluants seraient liés à une augmentation du risque de cancer du sein :

- Dioxyde d’azote (NO2) : le risque de cancer du sein serait environ 9 % plus élevé avec une augmentation de 10 µg/m3 d’exposition au NO2 ;

- Particule (PM10) : une augmentation de 10 µg/m3 d’exposition à PM10 ferait augmenter le risque de cancer du sein d’environ 8 % ;

- Particule (PM2.5) : le risque de développer un cancer du sein serait plus élevé de 13 % en lien avec une augmentation de 10 µg/m3 d’exposition à PM2.5 ;

- Benzo[a]pyrène (BaP) : ce risque augmenterait d’environ 15 % avec une augmentation de 1,42 ng/m3 d’exposition au BaP ; 

- Polychlorobiphényles (PCB153) : une augmentation de 55 pg/m3 d’exposition aux PCB serait assimilée à une augmentation d’environ 19 % du risque de cancer du sein.

Cette étude n’a pas trouvé de lien entre l’exposition au cadmium, mais aussi aux dioxines, et le risque de développer un cancer du sein.


Améliorer la qualité de l’air pour prévenir jusqu’à 9 % des cancers du sein


L’étude XENAIR s’inscrit dans une démarche de prévention, et pas seulement de démonstration. En effet, les résultats obtenus soulignent que si l’air était moins pollué, de nombreux cancers du sein pourraient être évités.

Selon les chercheurs, 1 % des cancers du sein contractés par les femmes suivies pendant l’étude auraient pu être évités en respectant le seuil de référence européen du dioxyde d’azote, à savoir 40 µg/m3. D’après eux, ce sont près de 9 % de ces cancers qui auraient pu être évités en respectant les recommandations de l’OMS, soit 10 µg/m3 de dioxyde d’azote.

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Pour aller plus loin...

2,3 millions : c’est le nombre de femmes atteintes du cancer du sein en 2020 dans le monde, d’après l’OMS. En France, il s’agit du cancer le plus fréquent chez la femme. 58 500 cas sont recensés chaque année dans l’Hexagone avec plus de 12 000 décès.

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