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Ma santé au quotidien

Les facteurs biologiques responsables d’un plus grand nombre de cancers chez les hommes

Dans la majorité des cas, le cancer frappe davantage les hommes que les femmes. Et si les facteurs biologiques spécifiques au sexe masculin, comme la testostérone, étaient en cause ? Une nouvelle découverte scientifique vient appuyer cette théorie.

Cancers : les hormones déjà pointées du doigt

 

Longtemps, le fait que les hommes soient plus exposés au cancer était mis sur le compte d’un mode de vie jugé plus à risque. Par rapport aux femmes, les hommes avaient par exemple tendance à exercer des métiers plus dangereux, ou encore à fumer et à boire davantage. Mais de nos jours, l’écart entre les deux sexes s’est resserré. En effet, les femmes adoptent désormais les mêmes comportements que leurs homologues masculins. Pour autant, elles ne sont pas plus sujettes au cancer qu’avant.

Les chercheurs ont donc tenté de trouver une explication du côté des facteurs biologiques masculins et féminins. Les résultats de leurs travaux, publiés le 8 août dans la revue Cancer, ont été relativement concluants, relate Doctissimo. De précédentes recherches avaient par ailleurs déjà mis en avant le fait que la testostérone – produite en quantité beaucoup plus importante chez les sujets de sexe masculin – favoriserait le cancer du foie et de la peau chez l’homme.

 

Les facteurs biologiques hautement responsables dans la survenue du cancer

 

Dans le détail, l’étude a porté sur 300 000 dossiers médicaux. Les scientifiques ont étudié le risque de survenue de 21 cancers communs aux deux sexes. Les facteurs non biologiques expliqueraient seulement 10 à 50 % (selon le type de cancer) de l’augmentation du risque de développement de la maladie chez l’homme. Les facteurs non biologiques augmenteraient par exemple de 10 % le risque de survenue du cancer de l’œsophage. En d’autres termes, les facteurs biologiques augmenteraient ce risque à hauteur de 90 %. Un chiffre considérable.

Une étude de 2016, menée par l’université Harvard et l’Institut de technologie du Massachusetts, avait déjà mis en avant la responsabilité des facteurs biologiques dans la survenue du cancer. Ces résultats constituent une première avancée. Des recherches approfondies doivent encore être menées pour déterminer quels autres facteurs pourraient être impliqués dans le développement de tumeurs malignes, et dans quelle proportion.

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Pour aller plus loin...

2 types de cancers seulement. Le risque de développer la maladie est plus élevé chez les femmes que chez les hommes uniquement pour le cancer de la vésicule biliaire et le cancer de la thyroïde. Tous les autres cancers communs aux deux sexes (poumon, foie, pancréas, gorge, peau, rein…) touchent davantage les hommes.

Quels sont les facteurs non biologiques ? Dans la liste des facteurs non biologiques, figurent :

- Les comportements à risque (tabagisme, consommation d’alcool…) ;

- Les caractéristiques anthropométriques (indice de masse corporelle, taille) ;

- Le mode de vie (activité physique, alimentation, médicaments…) ;

- L’environnement (pollution, risques chimiques…) ;

- Les antécédents médicaux ;

- Les antécédents familiaux.

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