5 choses à savoir sur l’indice de masse corporelle
L’indice de masse corporelle (IMC) est utilisé depuis longtemps. Facile à calculer, il est aujourd’hui la norme pour estimer la corpulence et les potentiels risques santé d’une personne.
1. L’IMC ne date pas d’aujourd’hui
Le concept d’indice de masse corporelle a été inventé dans les années 1840 par Adolphe Quetelet, un mathématicien d’origine belge. Il est aussi l’un des fondateurs de la statistique moderne. L’IMC est ainsi également appelé indice de Quetelet, en hommage à son créateur.
2. Il repose sur une formule de calcul simple
Pour calculer votre indice de masse corporelle, il vous suffit de diviser votre poids par votre taille (en mètre) au carré. Prenons l’exemple d’une personne pesant 68 kg pour 1,61 m. Son IMC est égal à : [68 / (1,61 x 1,61)] = 68 / 2,5921 = 26,23
3. Son interprétation varie suivant les pays
En France, un IMC dit « normal » – c’est-à-dire pour lequel les risques santé sont jugés acceptables – est compris entre 18,5 et 25. En deçà, on parle de maigreur (IMC de 16,5 à 18,5), voire de dénutrition (IMC inférieur à 16,5). Au-delà, on parle, suivant la valeur relevée :
- De surpoids (IMC de 25 à 30) ;
- D’obésité modérée (IMC de 30 à 35) ;
- D’obésité sévère (IMC de 35 à 40) ;
- D’obésité massive ou morbide (IMC supérieur à 40).
Pour reprendre notre exemple ci-dessus, une personne avec un IMC de 26,23 est en léger surpoids.
Ces intervalles ont été définis en 1997 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette dernière a fait de l’IMC une norme pour évaluer les risques santé liés à l’excès ou, au contraire, à l’insuffisance pondérale , d’une personne donnée.
4. Il intervient dans le calcul de l’IMG
L’IMG, ou indice de masse grasse, sert à déterminer, comme son nom l’indique, la proportion de tissu adipeux d’une personne. Exprimé en pourcentage, il tient compte de l’IMC, de l’âge et du sexe.
5. Il reste un simple indicateur
Bien qu’utile pour mettre en évidence l’augmentation des risques santé, l’IMC a ses limites. Il ne prend par exemple en compte ni la masse osseuse, ni la masse musculaire. Les sportifs peuvent ainsi avoir un IMC supérieur à 25, alors même qu’ils possèdent une forme physique supérieure à la moyenne. L’IMC ne donne pas non plus d’indication sur la localisation de la masse grasse. Pourtant, une personne ayant un IMC normal peut, à l’inverse, avoir un excès de graisse au niveau abdominal.
Pour aller plus loin...
L’obésité progresse de façon alarmante en France. Selon une enquête menée par Obepi-Roche et relayée par la Ligue contre l’obésité, en 2020, 17 % de personnes étaient en situation d’obésité modérée à sévère, et 2 % en situation d’obésité massive. Soit, au total, plus de 9,5 millions d’individus concernés. C’est deux fois plus qu’en 1997.
L’IMC moyen des Français. Il est également ressorti de cette enquête qu’en moyenne, l’IMC s’établissait, toujours en 2020, à 25,1 chez la femme, contre 26 chez l’homme.
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