5 choses à savoir sur la ménopause
Le processus de ménopause intervient en moyenne à 51 ans. S’il s’agit d’une étape naturelle dans la vie d’une femme. Elle marque notamment la fin de la période féconde et peut entraîner des symptômes incommodants.
1. La ménopause se déroule en 3 phases
Le processus de ménopause intervient toujours en 3 phases. En effet, selon lamenopause.fr, les premiers symptômes apparaissent durant la préménopause. Cette phase s’étend sur une durée de 2 à 7 ans. Au cours de cette première phase, les femmes sont susceptibles de ressentir des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes ou encore des sautes d’humeur. Les cycles menstruels sont généralement moins réguliers.
La ménopause, période où l’ovulation, la sécrétion de la progestérone et des œstrogènes, mais aussi les règles cessent, vient à la suite de la première phase. Le terme de ménopause peut être employé dès lors que la femme n’a pas eu ses menstruations durant 12 mois consécutifs. Ces deux périodes sont regroupées sous le nom de périménopause.
Enfin, la postménopause fait suite à la ménopause. Les symptômes s’atténuent, certains disparaissent. D’autres persistent, comme le manque de tonus musculaire, ou la sécheresse de la peau et du vagin. Cette dernière phase s’étend jusqu’à la fin de la vie de la femme.
2. La ménopause survient entre 45 et 55 ans
L’arrêt de la fonction ovarienne, ou phase de ménopause, intervient entre l’âge de 45 ans et l’âge de 55 ans, selon ameli. L’âge moyen d’entrée en ménopause est évalué à 51 ans.
Néanmoins, le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français indique que l’âge de la ménopause peut varier selon différents facteurs. La ménopause peut être précoce notamment en cas de sous-nutrition, d’ablation de l’utérus, ou encore pour des causes héréditaires.
Au contraire, elle peut survenir tardivement dans certaines familles, dans les pays à hauts revenus, et en cas d’obésité. Le nombre d’enfants, l’âge de la puberté ou encore la prise d’un contraceptif n’entrent pas en jeu dans l’âge de la ménopause.
3. Les symptômes sont variables d’une femme à l’autre
Durant les phases de la ménopause, les femmes sont sujettes à divers symptômes. Ils sont parfois nommés troubles climatériques. Si certains symptômes sont peu fréquents, d’autres, comme les bouffées de chaleur, touchent 7 femmes sur 10 selon ameli. Frissons, tremblements, sensation de chaleur ou encore sueurs abondantes sont donc des symptômes courants.
Parmi les troubles climatériques, on recense également une sécheresse vaginale, des infections urinaires et des fuites, des envies fréquentes d’uriner, des maux de tête, de l’irritabilité ou encore de la fatigue. Certaines femmes peuvent également ressentir des douleurs articulaires, essentiellement au réveil. Néanmoins, il est très rare de ressentir tous ces symptômes.
4. Il existe des complications liées à la ménopause
L’arrêt de la production d’œstrogènes peut entraîner des complications chez certaines femmes. Selon Le Figaro, ces hormones jouent un rôle dans la minéralisation osseuse, le métabolisme, mais aussi la santé cardiovasculaire.
Entrer dans la ménopause peut notamment provoquer de l’ostéoporose, une diminution de la masse osseuse. Les os sont alors fragilisés, plus sujets aux fractures, notamment au niveau du col du fémur, ou des poignets. Des tassements vertébraux font également partie des manifestations de l’ostéoporose.
Le risque de maladies cardiovasculaires est aussi accru par cette baisse hormonale. Les œstrogènes influent sur le métabolisme des lipides, de l’insuline, et interviennent sur les parois vasculaires.
L’absence d’œstrogènes entraîne une rigidité des artères, et potentiellement de l’athérosclérose, une maladie caractérisée par des dépôts de substances graisseuses sur les parois des artères.
5. Des traitements hormonaux peuvent être prescrits lors de la ménopause
Afin de remplacer les œstrogènes et la progestérone dorénavant absentes, un traitement hormonal de la ménopause (THM) peut être proposé. Ce traitement concerne essentiellement les femmes dont la qualité de vie est altérée par la ménopause, d’après has-sante.fr.
Il permet d’atténuer les symptômes et de limiter l’apparition des complications. Les prescriptions doivent toutefois s’orienter vers une dose minimale, et pour une courte durée. En effet, le THM n’est pas sans risque. Il favoriserait notamment le cancer du sein de l’endomètre et de l’ovaire, mais aussi le risque thromboembolique veineux et d’AVC. Ainsi, le traitement est de moins en moins systématique, et sa prescription est en baisse depuis 2003 indique l’Inserm.
Pour aller plus loin…
L’alimentation pour lutter contre les effets de la ménopause : certains aliments sont à privilégier pour rester en bonne santé malgré la ménopause. Il est par exemple recommandé de consommer 1 g de protéine par kilo, et par jour. Selon Sante Magazine, manger des pruneaux serait bénéfique pour la santé des os. Intégrer cet aliment dans l’alimentation permet donc de prévenir ou de retarder la perte osseuse liée à la ménopause.
La ménopause précoce touche 1 à 2 % des femmes : si la ménopause survient en moyenne à l’âge de 51 ans, certaines femmes la vivent bien avant 40 ans. Selon Le Figaro, cette insuffisance ovarienne précoce touche 1 femme de moins de 20 ans sur 10 000, 1 sur 1 000 entre 20 et 30 ans, et 1 % des femmes âgées de 30 à 40 ans.
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