Vivre dans un logement mal chauffé peut nuire à la santé mentale
Vie sociale limitée, épuisement moral… Selon une nouvelle étude menée outre-Atlantique par deux chercheuses australiennes, vivre dans un logement froid augmenterait le risque de détresse mentale.
Quand le froid menace notre équilibre psychique
L’heure est plus que jamais aux économies d’énergie. Pour le climat, pour le budget de chacun, mais aussi pour limiter les risques de coupures d’électricité tant redoutées. Les citoyens sont ainsi invités, entre autres, à baisser leur chauffage. Mais voilà qu’une étude britannique, relayée par le quotidien Midi Libre, nous apprend que le fait de vivre dans un logement peu ou non chauffé mettrait notre santé mentale en péril.
Dans le détail, le froid à l’intérieur d’un logement peut notamment avoir pour conséquence :
- Un isolement social (dormir tôt pour se réchauffer, ne plus inviter les amis/la famille…) ;
- Une réduction du sentiment de contrôle et d’autonomie sur son environnement (le foyer n’est plus perçu comme un lieu de refuge) ;
- Une fatigue morale liée à l’inconfort du froid ;
- Un sentiment de stress en lien avec les pressions financières, en particulier pour les foyers concernés par la précarité énergétique.
Un risque de détresse psychique multiplié par 2, voire 3
Les scientifiques se sont basés sur les données de la UK Household Longitudinal Study. Soutenant la recherche économique et sociale, c’est aussi l’une des plus grandes enquêtes par panel au monde. Ils ont ainsi observé l’impact de la température d’un logement sur la santé mentale de ses habitants. Environ 40 000 ménages britanniques chauffant peu, voire pas du tout, ont été sondés (soit près de 100 000 personnes au total).
Conclusion ? Les personnes vivant dans un logement froid, mais ne présentant pas d’antécédents de troubles mentaux, avaient deux fois plus de risques de développer une grave détresse psychique. Et pour les personnes déjà fragiles psychologiquement, ce risque était multiplié par trois.
Le froid, facteur de maladies et de mortalité
Le froid entraîne un phénomène de vasoconstriction (les vaisseaux se resserrent). Résultat, il y a moins de sang qui arrive au niveau de la peau et des muqueuses. Comme ces dernières sont moins irriguées, elles reçoivent moins de globules blancs et sont donc plus sensibles aux infections. Parmi elles, les infections respiratoires (bronchite, bronchiolite, pneumonie…).
Habiter dans un logement froid augmente aussi le risque de maladies du système circulatoire (crise cardiaque, accident vasculaire cérébral…) et de mortalité.
Pour aller plus loin...
18 °C. C’est la température intérieure minimale préconisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour se protéger des effets nocifs du froid.
Conserver la chaleur chez soi. Outre une bonne isolation, plusieurs réflexes vous aideront à augmenter votre confort thermique, par exemple :
- Aérer 5 minutes par jour pour chasser l’humidité (l’air sec se réchauffe plus rapidement par rapport à l’air humide) ;
- Fermer les volets le soir, et les laisser ouverts la journée pour profiter de la chaleur du soleil (le cas échéant) ;
- Décoller les meubles des murs donnant sur l’extérieur ;
- Protéger ses fenêtres d’un survitrage ;
- Installer des panneaux réfléchissants derrière les radiateurs.
L’assurance santé chez Direct Assurance
Bénéficiez du meilleur d’une assurance santé : remboursement en 48h, carte de tiers payant, espace en ligne, conseillers santé… Profitez également de nombreux services comme la téléconsultation médicale 24h/24. Choisissez enfin vos garanties pour une offre personnalisée à prix serré.
