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Ma santé au quotidien

La malbouffe nuirait aussi à la santé mentale

Une mauvaise alimentation augmenterait le risque de maladies mentales, comme la dépression et la maladie d’Alzheimer. C’est ce que suggère une récente étude parue dans la revue Metabolic Brain Disease.

Un lien étroit entre alimentation et santé mentale

 

Obésité, diabète, cancers, maladies cardiovasculaires… Les effets délétères de la malbouffe sur la santé physique sont bien connus. Mais les régimes trop riches en graisses et en sucres auraient aussi un impact sur notre cerveau, rapporte le magazine Slate.

Selon l’équipe de chercheurs à l’origine de l’étude, il existerait en effet un lien entre la malbouffe – et les maladies en découlant – et les maladies mentales. Parmi elles, les troubles anxieux, les troubles dépressifs, la maladie d’Alzheimer et autres démences. Comme le souligne l’un des auteurs, le diabète et l’obésité viennent altérer le système nerveux central. Le risque de développer des troubles psychiatriques ou de souffrir d’un déclin cognitif est alors démultiplié.

 

Des souris à l’étude

 

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont réalisé des expériences sur deux groupes de souris. L’un a suivi un régime normal, l’autre un régime riche en graisses. Au bout de 30 semaines (soit près de la moitié de la vie d’une souris), le résultat était sans appel.

Non seulement, les souris nourries à partir d’aliments gras avaient pris du poids. Mais elles avaient aussi un risque accru de développer des troubles anxieux et présentaient, en outre, des niveaux élevés de protéine tau dans le cerveau. Comme l’explique l’Inserm, chez l’humain, l’accumulation anormale de cette protéine est suspectée dans l’apparition de nombreuses démences.

Un troisième groupe de souris, présentant la mutation de la protéine tau, s’est montré d’autant plus vulnérable à l’obésité, à la dépression et à l’anxiété. Les souris de ce groupe sont, de plus, devenues intolérantes au glucose. Elles ont aussi développé une résistance à l’insuline (ou insulino-résistance).

 

Une étude qui confirme de premières hypothèses

 

En 2020, déjà, une étude publiée dans la revue Royal Society Open Science montrait l’impact de la malbouffe sur la mémoire. Cette dernière se dégraderait durablement, et en quelques jours seulement. L’altération de l’hippocampe, une région du cerveau impliquée notamment dans la mémoire à court terme, serait en cause.

 

Prévenir les risques de diabète et d’obésité

 

Pour limiter ces risques – et donc, dans le même temps, préserver sa santé mentale – il est nécessaire :

- D’adopter un mode d’alimentation sain (prendre des repas variés et équilibrés, éviter le plus possible les aliments transformés) ;

- De pratiquer une activité physique régulière ;

- De dormir suffisamment (manque de sommeil et prise de poids sont liés) ;

- D’apprendre à mieux gérer son stress (le stress chronique peut aussi faire grossir) ;

- De stimuler son cerveau.

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Pour aller plus loin...

Les conséquences de l’insulino-résistance. Ce phénomène augmente les risques de maladies cardiovasculaires, rappelle Futura Sciences. Et, tout comme l’intolérance au glucose, l’insulino-résistance précède l’apparition de diabète de type 2 (diabète non insulino-dépendant).

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